Historique
L’histoire du processus démocratique au Togo, enclenché depuis le 05 octobre 1990, est une longue suite de violences et d’atteintes aux droits de l’Homme. Pendant longtemps, ces actes et les présumés auteurs sont restés impunis. Quant aux victimes, ils ont rarement obtenu réparation par rapport aux dommages qui leur ont été causés.
Conscients qu’aucun Etat ne doit se construire sur les violences et crimes impunis, convaincus de la nécessité de faire en sorte que de telles actions ne se reproduisent pas et soucieux d’aider à une meilleure protection des droits humains au Togo, un groupe d’associations et ONG ont décidé de se constituer en Collectif.
Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) est créé à l’origine par neuf (09) associations et ONGs spécialisées dans la défense des droits humains en général et est régi par la loi N° 480-484 du 1er juillet 1901 et les présents statuts.
Le CACIT a pour but de lutter contre l’impunité au Togo par la promotion et la protection des droits de l’Homme. De façon spécifique, le CACIT vise à:
Créer et maintenir un véritable réseau de professionnels des droits de l’Homme engagés contre l’impunité au Togo;
Promouvoir et protéger les droits humains;
Offrir un accompagnement juridique, judiciaire et social aux victimes des violations des droits de l’Homme au Togo;
Renforcer les capacités des ONGs et associations membres et autres en matière de protection des droits de l’Homme et de lutte contre l’impunité;
Contribuer à la lutte contre l’impunité à l’ensemble des droits de l’Homme et la bonne gouvernance pour la consolidation de la démocratie.
Le Collectif dispose de sept (07) avocats nationaux, deux (02) internationaux et seize (16) avocats régionaux, tous pro bono (accord de collaboration en pièce jointe). Il travaille aussi avec dix (10) experts (africains et européens) sur la migration et la torture en Afrique. il dispose d’un pool de quinze (15) journalistes qui accompagnent ses activités. Le Collectif dispose d’un statut d’observateur auprès de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des Peuples et du statut consultatif auprès d’ECOSOC des Nations Unies depuis 09 août 2018.
Disposant d’une antenne à Kara et de quatre-vingt-sept (87) points focaux sur toute l’étendue du territoire national, composé d’associations partenaires et de personnes ressources, le Collectif est également membre de six (06) réseaux et plateformes au plan national, régional et international et collabore avec plusieurs partenaires.
Slogan
Afin que le crime ne se nourrisse plus de l’impunité
Vision
Un Togo, sans violations des Droits de l’Homme où les victimes rétablies dans leurs droits et dignités contribuent effectivement au développement de leur communauté. Cette vision inscrite dans une approche de droit est centrée sur les victimes à la fois des droits civils et politiques mais aussi des droits économiques, sociaux et culturels.
Mission
Contribuer à l’amélioration de la situation des droits de l’Homme en offrant, avec professionnalisme, des services d’assistances juridiques, psycho-médicales, sociales et de formation en vue de répondre aux besoins des victimes.
Engagé au départ sur les questions des droits civils et politiques, le CACIT a depuis évolué vers l’accompagnement de l’Etat pour la réalisation progressive des droits économiques, sociaux et culturels.
En définitive, le CACIT cherche à renforcer sa contribution à la réalisation des objectifs du développement durable au Togo, notamment la réalisation de l’ODD16.
La promotion du genre fait partie également de la politique de programmation, d’élaboration et de mise en œuvre des activités du CACIT.
Sa gouvernance est structurée à quatre (04) niveaux : une Assemblée Générale (AG), un Conseil d’Administration (CA), un Commissariat aux Comptes (CC) et une Direction Exécutive (DE). Ses prestations s’inscrivent dans une logique d’efficacité, d’efficience et de professionnalisme.
En ajout, le CACIT a deux plateformes en ligne CCAP-Présimetre. TG (https://presimetre.tg) pour le Contrôle Citoyen de l’Action Publique et PLAIDE (http://plaidoyer.cacit.org) pour les alertes (droits de l’Homme, défenseurs et corruption), les formations, les échanges, la documentation et le suivi de la mise en oeuvre des recommandations des mécanismes de protection des droits de l’Homme. Enfin, il dispose à son siège d’un Centre d’Information et de Recherche du CACIT (CRIC) destiné aux étudiants de l’Association Internationale des Etudiants Juristes (AIEJ-TOGO).