Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, le CACIT a organisé, le vendredi 24 janvier 2025, un atelier national de validation du rapport alternatif sur les disparitions forcées. La rencontre s’est tenue en présence d’acteurs étatiques et non étatiques engagés pour la promotion des droits humains au Togo.
Avec pour objectif de compléter le rapport initial transmis par l’État togolais au Comité sur les disparitions forcées le 06 juin 2024, conformément à l’article 29 de la Convention, cette initiative s’inscrit dans la dynamique de renforcement du dialogue constructif entre une vingtaine de participants, majoritairement issus de la société civile, mais aussi des acteurs étatiques et des membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Le rapport alternatif soumis à la validation a été élaboré suite à une phase de collecte d’informations réalisées auprès des organisations de la société civile œuvrant dans plusieurs régions du pays.



« Lors de l’élaboration du rapport initial de l’État, la société civile a été pleinement associée. Dans une démarche de dialogue constructif et participatif, il est tout à fait pertinent que la société civile implique également les acteurs étatiques afin d’obtenir des informations complémentaires et des précisions de leur part, enrichissant ainsi le rapport alternatif qui reste un rapport de la société civile », a indiqué le Directeur exécutif du CACIT à l’occasion de la cérémonie d’ouverture.
Selon le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, on parle de « disparition forcée » lorsqu’une personne est arrêtée, placée en détention ou enlevée par les autorités ou par des personnes agissant avec leur autorisation, et que les responsables nient ensuite que cette personne est privée de liberté ou dissimulent l’endroit où elle se trouve. À l’issue des travaux, la version finale du rapport alternatif a été validée, marquant une étape importante dans le processus de soumission au Comité des disparitions forcées.
Pour rappel, l’État togolais a signé la Convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées le 27 octobre 2010. En ce qui concerne sa ratification, celle-ci a eu lieu le 21 juillet 2014.