Le 11 novembre 2021 s’est tenu à Lomé, l’atelier de validation du rapport de suivi de la société civile sur la mise en œuvre des recommandations sur les droits économiques et sociaux culturels (DESC). Il a été organisé par le CACIT et le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) en collaboration avec Human Dignity. Cet atelier fait suite à la mission effectuée par les trois organisations, en septembre, pour évaluer effectivement la mise en œuvre des recommandations adoptées par le Comité des DESC et la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) ainsi que d’accompagner l’Etat togolais dans la réalisation effective de ses engagements internationaux en matière des DESC.
Au cours de cette activité, les participants ont eu l’occasion de travailler en groupes sur une version provisoire de ce rapport, de faire des apports et de formuler des recommandations sur notamment le droit à la santé, le droit au travail, le droit des personnes impactées par l’exploitation du phosphate, le droit d’accès à l’eau potable, les droits des femmes, des personnes âgées et des personnes handicapées. Cet atelier de validation a connu la participation de quinze acteurs, notamment des représentants des Organisation de la Société Civile et des acteurs étatiques (représentants des ministères de la santé, de l’action sociale et le ministère des Droits de l’Homme). Les échanges ont permis de préciser et de compléter certaines informations recueillies.
Discours de bienvenue du Dir. Exécutif du CDFDH Intervention par visioconférence de la Dir. Géné de Human Dignity
A propos du droit à la santé, il faut souligner que malgré les efforts entrepris par le Togo pour l’amélioration des DESC à l’endroit de la population, il est à noter qu’une baisse de 51.10% sur l’offre et l’utilisation des services a été remarquée en 2020 et 53% des établissements de santé ont connu des ruptures de stock en 2020 dans le secteur de la santé. Pour la directrice de Human Dignity, Madame Seynabou BENGA, « l’adoption d’un nouveau plan national de développement sanitaires (PNDS) 2017-2022 qui fait suite à celui de 2012-2015 par l’Etat togolais est à saluer. Selon nos interlocuteurs de la société civile, les besoins les plus présents pour les communautés à la base sont l’accessibilité financière c’est-à-dire le coût élevé des soins et la disponibilité du personnel »
Séances de travail en groupe
Rappelons que ce rapport conjoint sera transmis au Comité DESC, à la CADHP ainsi qu’aux autorités togolaises et les organisations de la société qui ont été rencontrées lors de la mission effectuée.