Fort de son expérience d’observation électorale et de sensibilisation à la paix, la non-violence et au respect des droits de l’Homme dans le cadre des processus électoraux, le CACIT a organisé les 24 et 25 avril 2024 à Lomé et à Atakpamé, une table ronde des acteurs (FOSERL, OSC, journalistes) pour une participation apaisée au processus électoral au Togo.
Ces rencontres avaient pour objectif de consolider la collaboration entre lesdits acteurs pour une participation pacifique au processus électoral de 2024, d’échanger autour des défis soulevés par la récurrence des contestations violentes et des violations des droits humains lors des processus électoraux passés et d’améliorer en rendant pérenne le cadre de collaboration desdits acteurs pour la préservation de la cohésion sociale. Étant des groupes d’acteurs qui soient davantage au centre de l’action pour une participation pacifique et respectueuse des droits humains aux processus électoraux, l’expérience du CACIT a démontré que la consolidation de l’Etat de droit et de la cohésion sociale ne peut se défaire de l’implication desdits acteurs pertinents.
Assurées de part et d’autres par des facilitateurs du WANEP-TOGO, les rencontres ont permis aux participants d’élaborer à travers des débats les bonnes pratiques et stratégies communes pour une participation pacifique au processus électoral.
Pour Christian Têko Follikoue, Responsable du département développement organisationnel, représentant du CACIT à l’ouverture de l’atelier de Lomé: « Notre pays, est activement engagé dans le processus des élections législatives et régionales. Ces élections qui s’organisent simultanément pour la première fois, se tiendront dans un contexte marqué par la révision constitutionnelle faisant passer le Togo de la IVème République à la Vème République. Toutefois, la CVJR a reconnu dans ses rapports que les processus électoraux constituent des périodes de fortes tensions et de conflits entre citoyens. En scrutant l’actualité marquée par les débats autour de cette révision constitutionnelle et les consultations électorales, il paraît important de prévenir les risques éventuels de conflits et de tensions violents ».
Rappelons que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet IMPACT-Initiaves Citoyennes pour l’efficacité des mécanismes de lutte contre l’impunité, financé par Pain Pour Le Monde.