Dans le cadre de la journée internationale pour le soutien aux victimes de torture célébrée les 26 juin de chaque année, le CACIT, grâce au fonds de contributions volontaires des nations unies pour les victimes de torture créé par le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH) a organisé en ce jour, une rencontre avec les femmes des victimes de torture afin de les former sur les activités génératrices de revenus (AGR).
Pour le consultant M. Yaoba Soulemane, il s’est agit d’abord de les entretenir sur la journée du 26 juin et ensuite les initier sur les principes de gestion à observer à savoir : contrôler la qualité de ses produits ou services, avoir une politique commerciale bien définie, maitriser les prix de revient et autres. « Dans la perspective de la réduction de la pauvreté, l’initiative d’AGR constitue une stratégie efficace dans ce combat. De ce fait, pour réussir une initiative d’AGR, l’auteur doit respecter une certaine démarche » a-t-il poursuivi.
Pour Madame A.E, victime de mauvais traitements inhumains ou dégradants, accompagnée par le CACIT, « Cette formation nous a permis de savoir quoi faire comme activité qui pourra nous aider à subvenir à nos besoins et ceux des enfants. Comment mettre sur pied une activité qui te permettra de ne pas s’endetter et faire des bénéfices ont été les sujets de notre formation d’aujourd’hui. J’ai beaucoup aimé la formation ». « En tant que vendeuse de « Khom », cette formation m’a permis de trouver les failles que je n’arrivais pas à distinguer. Mais maintenant, je vais améliorer mes qualités de service pour permettre à ma famille de ne manquer de rien » a-telle précisé. « Je remercie le CACIT et ses partenaires pour le soutien qu’il nous offrent et nous permettent au jour le jour d’oublier ces souffrances qu’on a vécu et que tout ce qu’on a eu à perdre, nous revienne et que Dieu les bénisse », a-t-elle conclu.
Le CACIT, en dehors de l’assistance physique, psychologique et juridique accordée aux victimes de torture, accorde à travers ce projet, une assistance sociale aux femmes des victimes afin de les soutenir dans la prise en charge des besoins familiaux.