Du 13 au 24 septembre 2021, le CACIT représenté par Mme ARYITEY Vanessa, Assistante au département protection des droits de l’Homme au CACIT a participé à la 12ème session annuelle de formation sur le « 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲 » à Dakar, avec le soutien financier de l’ambassade de France au Togo.
Organisée par la fondation René CASSIN, cette rencontre a regroupé des magistrats, des avocats, des officiels gouvernementaux, des forces de sécurité, des acteurs de la société civile, les universitaires etc. Elle a pour objectif d’offrir à un public francophone, originaire d’Afrique et issu de la famille judiciaire, un accès à un enseignement d’excellence dans le domaine du droit international des droits de l’Homme, de contribuer à sa promotion dans le cadre des institutions nationales des Etats et de leurs juridictions et de renforcer la compréhension commune des différents défis soulevés par les systèmes de protection des droits de l’homme. Cette formation relève à cet effet du caractère irréversible de la révolution numérique, de la nouvelle dynamique de développement qu’elle propulse et des enjeux liés à la protection de la dignité humaine et des droits fondamentaux de la personne humaine à l’ère du numérique.
Cérémonie d’ouverture de la formation
« Au cours de ces dix (10) jours de formation, il a été question de savoir si le droit, forgé pour résoudre et
appréhender tout problème passé, présent et à venir, doit-il évoluer au rythme de ces bouleversements technologiques ? Et aussi de savoir si le cadre juridique international applicable actuellement aux TICs est satisfaisant dans un objectif de mise en œuvre et de respect des droits humains? » a soulevé un des organisateurs. Pour renchérir, « Le numérique nous interconnecte et favorise l’autonomisation, la diffusion d’informations et l’établissement de procédures d’enquête. Il nous permet d’utiliser des communications cryptées, des images satellites et des flux de données pour défendre et promouvoir directement les droits de l’Homme. Toutefois, nous remarquons qu’avec ces mêmes TICs, des aspects de nos vies sont surveillés, stockés et utilisés en ligne, parfois à mauvais escient. Les législations et les processus ne sont plus en mesure de suivre. Les institutions qui veillent au respect des règles sont lentes dans la compréhension des enjeux, parfois totalement dépassées. Les dérives restent impunies« .
Nos remerciements à l’Ambassade de France au Togo pour son appui dans le cadre de la participation à ladite formation.